Série M&A: 5 erreurs des acheteurs de fusions et acquisitions
L’achat d’une entreprise n’est pas une tâche facile et prend généralement beaucoup de temps. Le processus de fusion et d’acquisition (M&A) nécessite une planification minutieuse.
Voici une liste des cinq erreurs les plus courantes commises par les entreprises privées qui tentent de faire une acquisition :
1. Ne pas effectuer un contrôle préalable spécifique et complet.
Même si des listes de contrôle standard peuvent être utilisées pour le contrôle préalable, elles ne sont généralement pas suffisantes. Les acheteurs doivent examiner tout ce qu’ils ont besoin de savoir sur l’entreprise cible. Une analyse détaillée nécessite l’élaboration d’un plan de due diligence unique pour chaque cible et chaque opération. Les raccourcis à ce stade peuvent être extrêmement coûteux à l’avenir.
2. Ne pas identifier les problèmes culturels des organisations.
Il existe de nombreuses situations dans lesquelles la cible peut avoir une culture et une attitude très différentes de celles de l’acheteur. Cela peut empêcher la réalisation d’une acquisition prometteuse, surtout si la cible est située dans un pays ou un continent différent de celui de l’acheteur. Par conséquent, la compréhension des différences entre les politiques, les pratiques, les processus et les procédures des entreprises aidera à faciliter les processus d’intégration.
3. Ne pas faire d’analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces).
Il y a beaucoup de choses à vérifier lors d’une acquisition (finances, force de l’équipe de direction, structure et systèmes d’exploitation, immobilisations, concurrence et capacité organisationnelle). Le manque de diversification de la clientèle est l’une des plus grandes menaces au succès. L’analyse SWOT aidera à identifier les synergies potentielles entre l’acheteur et la société cible.
4. Ne pas obtenir l’aide professionnelle adéquate.
La plupart du temps, les propriétaires pensent qu’ils peuvent économiser de l’argent en faisant l’acquisition seuls, sans l’aide de conseillers professionnels. Toutefois, il a été prouvé que les propriétaires d’entreprises qui font appel à des conseillers professionnels en matière de fusions et acquisitions ont beaucoup plus de chances de réussir lors de l’achat ou de la vente d’une entreprise que ceux qui n’en ont pas. Dans de nombreuses situations, un conseiller financier ou un banquier d’affaires expérimenté en matière de fusions et acquisitions peut apporter une valeur ajoutée en procédant comme suit :
- En aidant l’acheteur et son conseiller juridique à élaborer un processus de vente optimal
- Coordonner la signature des accords de non-divulgation
- Trouver et contacter des cibles potentielles
- Aider l’acheteur à analyser correctement la « Data room »
- Coordonner les demandes de due diligence de l’acheteur avec les réponses du vendeur
- Aider à comparer la valeur cible avec la valeur des concurrents
Le conseiller choisi doit être une personne de confiance, qui peut démontrer ses expériences et ses transactions passées.
5. Payer trop cher pour la cible.
Il est important d’utiliser différentes méthodes pour déterminer le prix d’achat, telles que le benchmarking du marché, le calcul de la DCF, etc. Une méthode peut être plus avantageuse pour une partie que pour l’autre ; assurez-vous donc de comparer toutes les méthodes afin de garantir un prix équitable et d’avoir une vision claire de la rentabilité future de la cible. Si vous ne parvenez pas à établir un prix équitable avec le vendeur, assurez-vous de vous retirer et de passer à la méthode suivante. Le monde est plein de possibilités, le plus important est d’être assez patient pour les saisir.
Si vous envisagez d’acquérir une entreprise, n’hésitez pas à nous contacter pour savoir comment nous pouvons vous accompagner dans le processus.